Les différentes thérapies que j’ai suivies : mes expériences et avis

« Comment tu as fait pour en arriver là? » 

« Qu’est ce que tu préfères comme méthode ? » 

« Qu’est ce qui a été le plus efficace? » 

« Qu’est ce que tu utilises au quotidien? » 

Ces questions, on me les pose très souvent. Alors j’ai voulu prendre le temps de décortiquer chacune de mes expériences avec les différents techniques de thérapies que j’ai eu la chance de tester ces dernières années. 

Depuis maintenant 5 ans, j’ai commencé à me faire suivre (par périodes) et à cheminer pour mieux me comprendre et mieux me connaître. Tout est parti, comme souvent, d’un élément déclencheur : j’étais possessive, extrêmement jalouse, et c’était soit ma relation prenait fin soit j’allais voir un thérapeute pour me « soigner ». J’ai choisi la seconde option. J’ai peut-être commencé pour les mauvaises raisons, mais je crois que j’ai continué pour les bonnes.  

J’ai découvert le fait de pouvoir parler à quelqu’un, sans tabou, de mes douleurs passées, de mes problèmes, de mes remises en question… et qu’est ce que ça a été libérateur ! Ça a été le début d’une grande aventure qui a entraîné tellement de changements dans ma vie (dont le fait de passer du droit à l’hypnose, entre autres!). 

J’espère que mes retours d’expériences pourront vous aider à choisir la méthode qui vous correspond, si vous souhaitez entamer ce chemin de connaissance de soi. J’ai essayé d’être le plus transparente possible, alors j’espère que ça vous plaira!  

  1. La psychologie 

J’ai été suivie par une psychologue pendant plus d’un an, chaque semaine. À cette époque, j’avais à peine 22 ans et c’était ma première expérience avec une thérapeute. 

Encore aujourd’hui, je suis assez mitigée

Ça m’a tout de même beaucoup aidé, c’était une parfaite entrée en matière dans le monde du bien-être. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à m’intéresser à la psychologie, au développement personnel, à mes blessures etc. La thérapie m’a permis de comprendre quels éléments de mon passé avaient une influence sur mes relations, amoureuses notamment, et m’a aussi permis d’apaiser certains traumatismes qui étaient encore très ancrés en moi et qui continuaient de se répéter. 

Parler m’a fait beaucoup de bien, j’ai pris conscience d’énormément de choses et ça m’a libéré d’un poids certain. 

En revanche, et ce n’est vraiment que mon avis personnel, j’ai trouvé que ça restait trop à la surface. J’avais l’impression de beaucoup parler de mon quotidien, de mes disputes de couple, sans vraiment aller au fond du problème. Et sans ça, pour moi, c’était inévitable que ça se reproduirait. Je voulais comprendre pourquoi je réagissais de cette façon, et ne plus le reproduire. Or j’avais l’impression de traiter seulement le symptôme et pas la cause. 

C’est ce qui m’a dirigé vers une hypnotherapeute, en 2021. 

2. L’hypnothérapie

Personnellement, c’est la technique qui a eu (et a toujours) le plus d’effet sur moi et qui a engendré les plus grandes transformations dans ma vie. Ce n’est pas pour rien que je m’y suis formée, d’ailleurs. 

Depuis 2021, je me suis faite suivre par plusieurs hypnothérapeutes, pas moins de 3. À chaque fois, ça a été transformateur (je ne dis pas ça pour faire « beau », ça a vraiment engendré de profonds changements dans ma vie et à tous les niveaux). 

À chaque fois, il s’agissait d’accompagnements sur plusieurs séances, à des dates rapprochées. Honnêtement, c’était un certain coût mais ça valait vraiment (vraiment) le coup. De temps en temps, j’ai fait des séances d’hypnose « à la carte », par ci par là, et ça n’a jamais eu le même effet. C’est un peu comme faire une seule grosse séance de sport une fois par mois. C’est bien, mais ce n’est pas ça qui va transformer votre santé. C’est la même chose. 

Début 2022, j’ai suivi un accompagnement pendant 3 mois, qui a littéralement changé ma vie. J’étais destinée à vivre dans de grandes villes, en tant que juriste en droit international. Grace à ma thérapie, j’ai réalisé que ce n’était qu’un  masque que je m’étais créé, depuis le lycée. Ça a été très douloureux, je ne vais pas le cacher. 

J’ai réalisé que je voulais faire quelque chose de plus humain, qui avait plus de sens (pour moi en tout cas). C’est comme ça que j’en suis arrivée à me former à l’hypnose, à quitter Paris et rentrer chez moi à Toulouse. Ça a eu de grosses conséquences : ma relation amoureuse de plus de 5 ans a pris fin, j’ai perdu des amies, j’ai du tout recommencer dans un domaine dans lequel je ne connaissais rien du tout et repartir de 0… Ça s’est joué au niveau identitaire en fait. Et ce que j’ai aimé, c’est qu’on est allées en profondeur, on n’est pas restées à la surface. 

J’ai aussi suivi un accompagnement d’octobre 2023 à avril dernier. Le plus fort de tous je crois. Une séance toutes les 2 semaines, pendant 6 mois. 

À la base, j’y étais allée pour débloquer des choses au niveau de mon business (je me lançais en tant qu’entrepreneure à ce moment-là). Je pensais ressortir en étant plus à l’aise avec ma communication sur les réseaux, plus à l’aise sur ce nouveau statut d’entrepreneure et plus motivée que jamais. Finalement, là encore, ça s’est joué au niveau identitaire: j’ai réalisé que je ne voulais pas être hypnothérapeute (je vous en parlerai plus longuement dans un autre article). 

Encore une fois, ça a été très douloureux et ça a entraîné beaucoup de changements : retour dans le salariat et, (encore une fois), retour à la case départ.  « Qu’est ce que j’aime vraiment? Qui je suis au fond? » toutes ces questions existentielles que je me pose constamment et auxquelles je pensais avoir (enfin) répondu. 

Personnellement, l’hypnose me fait vraiment un bien fou. Ça me permet de parler, d’extérioriser toutes mes pensées, mes ruminations mentales. Et de ne pas m’arrêter là, d’aller creuser sur mes fonctionnements, mes peurs, mes manques, mes besoins, mes blessures… à chaque séance j’ai l’impression d’un peu plus me connaître et d’un peu plus me libérer. D’être un peu plus moi-même, plus authentique et plus libre

J’adore le fait de comprendre mes mécanismes, de les décortiquer, c’est vraiment comme un jeu pour moi, un problème qu’il faut résoudre. Je pense que ça satisfait aussi beaucoup mon besoin de contrôle…!

Et puis, comme j’en ai fais beaucoup, je suis maintenant très réceptive et les choses bougent très vite. Ça peut être déstabilisant parfois, mais au moins à chaque séance je sais que quelque chose va se passer et que je vais « avancer ». 

J’utilise même l’hypnose seule désormais. C’est par phase, mais lorsque j’ai une problématique prégnante dans ma vie ou que je sens que quelque chose bloque, je prends le temps de m’accorder une petite séance. Je mets ma musique, j’allume (parfois) une bougie et je me mets sous hypnose. Bien entendu, seule, je vais moins loin et moins vite qu’avec la thérapeute. Mais ça me permet d’avancer seule et de ne pas dépendre de quelqu’un. J’aime me faire accompagner mais j’aime aussi savoir que je peux « régler » certaines choses seule, quand j’en ai envie. 

L’auto hypnose est, d’autant plus, accessible à tous. Je m’y suis certes formée mais n’importe qui peut se mettre sous hypnose seul. Je le conseille vraiment, c’est une forme d’empouvoirement incroyable je trouve, et un levier de changement et d’épanouissement énorme. 

3. Le breathwork 

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, le breathwork est une technique de respiration spécifique qui fait rentrer dans un état de transe et qui permet d’accéder à des informations auxquelles on a pas accès en temps normal : des blessures d’enfance, des blocages, des traumatismes etc. On peut avoir des visions, des déclics, des prises de conscience, mais aussi de grosses émotions (pleurs, colère, joie intense, orgasmes etc). 

C’est extrêmement puissant et libérateur

Personnellement, je trouve que c’est une méthode extrêmement complémentaire à l’hypnose. Je m’y suis aussi formée parce que ça a été extrêmement transformateur. Couplé à l’hypnose ça a vraiment induit de gros changements de vie : déménagement, rupture amoureuse, changement de voie professionnelle… dont je vous parlais déjà tout à l’heure. 

Je n’ai pas pratiqué le breathwork sous forme de thérapie, dans le sens où je n’avais pas des séances régulièrement avec un facilitateur (mais je sais que ça existe). Il est de toute façon conseillé d’attendre 3 semaines entre 2 sessions de Breathwork, le temps que le corps et l’esprit intègrent tout ce qu’il s’est passé pendant la séance. En revanche, j’ai fais plusieurs (grosses) sessions rapprochées, en ligne et en présentiel. 

Je trouve que ce qui est génial avec le breathwork, c’est que ça fait appel au corps, à la différence de l’hypnose qui fait vraiment appel à notre esprit. Là, c’est notre corps qui fait le travail, qui libère ce qu’il doit libérer.

Personnellement, pendant les séances, je criais et pleurais beaucoup, sans savoir ce qui sortait. C’était vraiment très intense et très douloureux à vivre sur le moment, mais la sensation d’après était incroyable… Comme quand on a pleuré un bon coup, on se sent vidé une fois que c’est sorti. Comme si on avait un poids en moins. C’était la même chose, le même sentiment de légèreté. 

Ça a aussi énormément travaillé sur mon féminin. Pendant les séances, j’avais beaucoup de douleurs au niveau de l’utérus et je lançais des cris de douleur. Au fur et à mesure des séances, j’ai remarqué que ça s’apaisait et à la fin, au bout d’un an et demi, ce n’était que des cris de plaisir. Je sais que j’ai libéré quelque chose mais je ne sais pas quoi. 

Moi qui aime toujours comprendre, c’est un vrai exercice pour moi : lâcher le contrôle et juste me laisser aller, laisser mon corps faire car lui il sait. 

J’ai aussi pratiqué le breathwork toute seule. Je mettais ma playlist et je respirais 30 à 45 minutes en solitaire, avec ou sans accompagnement (il existe des sessions de breathwork guidées en ligne). J’ai toutefois trouvé que c’était beaucoup plus difficile : j’avais peur de ne pas arriver à me gérer toute seule et je restais donc dans le contrôle. Mon mental tournait en boucle et je n’allais PAS DU TOUT aussi loin qu’en séance collective en présentiel. Personnellement, je préfère vraiment être accompagnée pour pouvoir me laisser aller et me sentir en confiance. Mais je sais que d’autres préfèrent au contraire être seuls pour pouvoir être tranquilles et dans leur espace, c’est vraiment comme chacun préfère. 

Je trouve aussi que le breathwork est 10 fois plus puissant quand il est pratiqué en groupe. En présentiel, quand 10 personnes respirent en même temps, l’énergie est folle et pousse tout le monde à aller chercher loin. L’expérience est totalement différente, beaucoup plus puissante je trouve. C’est difficile de revenir à du solo après. 

4. Les soins énergétiques 

À deux reprises, je me suis faite suivre par des énergéticiennes, pour des soins énergétiques. Personnellement c’était à distance, je n’ai jamais testé en présentiel donc je ne parlerai que de mon expérience à distance. 

La technique consistait à ce que j’envoie une photo de moi, plutôt récente, puis la thérapeute faisait le soin à un moment donné de la journée. La seule condition était d’être détendue à l’heure du soin, de prendre ce temps tranquille pour moi (ne pas faire une séance de sport, si possible). Le compte rendu était ensuite envoyé sur WhatsApp directement, par vocal. 

J’ai vu des changements, c’est certain, mais moins qu’avec l’hypnose et le breathwork. Après les soins je me sentais plus ancrée, plus mûre, plus équilibrée. C’était principalement des changements au niveau de mon énergie. Mais ça n’a pas entraîné des changements de vie énormes. Ce n’est peut-être, d’ailleurs, pas le but d’un soin énergétique. J’avais aussi probablement trop d’attentes. En revanche, c’est vrai qu’il m’est arrivé d’avoir des réactions physiques suite à un soin. Une fois, alors qu’on était allées travailler sur mon féminin et ma lignée féminine, j’ai déclenché une cystite très violente (qui a duré plus d’un mois et qui s’est attaquée à mes reins) le lendemain de ma séance. Je l’interprète comme le fait que mon corps n’ait trouvé que cette solution pour sortir et extérioriser la douleur qu’on était venues remuer. C’était il y a 2 ans, et je n’ai plus jamais eu de cystite depuis. 

Je crois que j’ai moins accroché avec cette méthode de thérapie parce que j’aime parler, extérioriser toutes les pensées qui bouent dans mon cerveau chaque jour, j’aime comprendre ce qui bloque et pourquoi. Or, là, comme c’est à distance et que c’est uniquement un compte-rendu, j’étais assez frustrée de ne pas pouvoir échanger (pas assez à mon goût en tout cas). C’est un processus dans lequel je me sens moins active: j’attends que la thérapeute fasse le soin. C’est une vraie posture de réception, et je crois que dans le cadre de la thérapie j’ai des difficultés à l’adopter. J’ai l’impression de ne pas être responsable de ma « guérison » et de ne pas « mettre les mains dans le cambouis » comme on dit.   

Néanmoins, je suis convaincue que c’est une méthode extrêmement complémentaire à celles que j’utilise plus fréquemment. À ce jour, j’essaye de m’offrir au moins un soin énergétique par an. Je pense que c’est tout de même nécessaire pour rééquilibrer mes énergies, lesquelles sont forcément ébranlées par tous les changements qui se produisent dans ma vie en ce moment, mais aussi de manière plus générale par notre mode de vie à tous. 

5. Mes autres pratiques occasionnelles 

Je me suis vraiment concentrée dans cet article sur les méthodes que j’ai suivi en thérapie de façon régulière, et non celles que j’ai pratiqué occasionnellement. Autrement, je ne peux que vous recommander l’acupuncture, les coupes énergétiques ainsi que la réflexologie.  

Je pratique généralement l’acupuncture et la réflexologie pour les changements de saison, 1 à 2 fois par an. Ça permet de rééquilibrer le corps, physiquement et mentalement. J’aime le fait que ce soit surtout axé sur le corps et moins sur mon mental (même si les deux sont liés). C’est un bon complément aux différentes méthodes de thérapie dont je vous ai parlé. 

Pour la coupe énergétique, c’est un peu différent. Il est conseillé la première année d’en faire tous les 3 mois, puis 1 à 2 fois par an les années suivantes. Personnellement j’ai vu des effets dès la première séance, tant sur mes cheveux que sur mon état d’esprit. Je vous parlerai plus longuement de cette méthode en vogue dans un autre article si ça vous intéresse (faites-le moi savoir dans les commentaires ou envoyez-moi un petit message si c’est le cas!). 

J’espère en tout cas que cet article vous a plu et aura pu vous aider à y voir plus clair entre toutes les méthodes de thérapie qu’il existe! Si c’est le cas n’hésitez pas à me le faire savoir dans les commentaires, ça me fait toujours plaisir de vous lire. 

En attendant je vous dis à la semaine prochaine! 

Florine 

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